Les nègres marrons


                                 Les NEGRES MARRONS

                               


Le marronnage était le nom donné à la fuite d'un esclave hors de la propriété de son maître en Amérique, aux Antilles ou dans les Mascareignes .

 Le fuyard lui-même était appelé Marron (ou Nègre Marron).

Les Marrons se réfugiaient généralement dans des lieux inaccessibles. 
À
la Réunion, par exemple, ils fuyaient systématiquement dans les Hauts de l'île, dont ils furent les premiers habitants.

Les Nègres Marrons qui se sont réfugiés loin dans les forêts (et montagnes) ont su sauvegarder et transmettre leurs modes de vie africains et même partiellement leurs langues d'origine.

À la Réunion, ce seraient même de véritables royaumes qui auraient émergé de leur regroupement .
Certains historiens estiment en outre que le suffrage universel fut employé pour la première fois par des Marrons réunionnais.

En Jamaïque, en 1738, les Marrons ont tenu  tête à des troupes britanniques. Certains vieillards descendants des Nègres marrons (Neg'Marrons) parlent encore d'anciens dialectes africains tel le coromanti. La symbolique des Neg'Marrons est très présente dans le reggae car elle véhicule, elle aussi, une image de rébellion.

Les Noirs Marrons sont les descendants d'esclaves noirs révoltés et/ou enfuis des plantations avant l'abolition de l'esclavage, ou d'esclaves libérés. Leurs ancêtres ont été vendus le long des côtes africaines aux négriers puis déportés aux Amériques pour servir de main-d'œuvre, essentiellement dans les plantations de cannes à sucre et de café. 
Ils parlent aujourd'hui le Sranan-tongo (ou Taki-Taki), mélange complexe d'origines africaine, hollandaise, anglaise, d'espagnole, portugaise, française ayant incorporé des mots hébreux et amérindiens.
La culture marron fait encore vivre une partie des traditions des ancêtres africains : vocabulaire, peintures, danses, musiques, vie communautaire bien qu'ayant évolué différemment. 
Le développement du marronnage a rapidement contraint les maîtres à engager des chasseurs d'esclaves.

Aux Antilles, ceux qui étaient rattrapés étaient châtiés par mutilation : leur tendon d'Achille était sectionné afin qu'ils ne puissent plus courir.

À la Réunion, ils étaient parfois tués lors de la chasse. Le chasseur ramenait alors au maître une oreille et une main du fuyard en guise de preuve de la réussite de sa chasse, le corps entier ne pouvant être transporté par un homme seul le long de sentiers escarpés. Ces prises étaient parfois exhibées à l'entrée des plantations pour dissuader d'éventuels nouveaux fuyards.

Selon un épisode célèbre de l'histoire de l'île Maurice, un important groupe d'esclaves n'hésita pas à se précipiter dans le vide du haut d'un rocher élevé (le Morne Brabant dans le sud de l'île) lorsqu'ils se retrouvèrent acculés au bord d'une falaise par des hommes qu'ils prenaient pour des chasseurs. Ils n'étaient en fait que des messagers chargés de leur annoncer l'abolition de l'esclavage.

 

 

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Prochaine réunion du Bureau Executif
National: le dimanche 18 avril 2010......... à l'Université de Ouagadougou
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